« Rejets hardis, rimes improbables et parfois proprementtéméraires, inversions acrobatiques, contorsions syntaxiques…tout est bon pour servir la gouaille acerbe dece pourfendeur des bassesses, petites et grandes, de la BelleÉpoque. Versificateur, « rhétoriqueur », Tailhade est, envisagésous cet angle, de la grande lignée qui va, si l’on selimite aux temps modernes, de Jean Marot ou GuillaumeCrétin au Théophile Gautier d’Émaux et Camées. En passantpar Ronsard, Voiture et les Précieux, Béranger, Hugo(un certain), et qu’on peut si on l’ose faire courir, par delàGautier, jusqu’à Mallarmé.