Dans Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas, Frédéric Bastiat démonte l'illusion la plus répandue : confondre l'effet visible, rassurant, immédiat, avec la vérité d'une situation. Derrière chaque dépense publique, chaque réglementation ou décision politique se cachent des conséquences invisibles, souvent ignorées... et parfois contraires à l'intention affichée. Avec son style limpide et ses paraboles restées célèbres, Bastiat rappelle que l'économie n'est pas une affaire d'idéologie, mais d'attention aux mécanismes invisibles qui façonnent nos vies. Il montre comment les bonnes intentions peuvent appauvrir, comment la protection peut infantiliser, comment la morale peut étouffer la personne. Une leçon de lucidité, toujours brûlante d'actualité. Dans une préface incisive, Jean-David Haddad replace Bastiat dans notre époque saturée de normes, de gestes politiques spectaculaires et de discours à courte vue. Il met en lumière un penseur qui, bien avant nous, dénonçait les illusions du visible et plaidait pour une liberté vivante, individuelle, créatrice, profondément humaine.