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Le peuple Juif sous les Hérodes et les Asmonéens

Réville A., Graetz H.
Publication date 30/10/2023
EAN: 9782381117669
Availability Available from publisher
La période la plus intéressante pour nous de l’histoire d’Israël est celle qui va de l’insurrection nationale de l’an 167 avant notre ère à la destruction du temple par Titus, l’an 70 après Jésus-Christ. L’histoire religieuse d’aujourd’hui s’applique... See full description
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PublisherHOMME ET LITT
Page Count176
Languagefr
AuthorRéville A., Graetz H.
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date30/10/2023
Weight300 g
Dimensions (thickness x width x height)1.40 x 20.30 x 13.30 cm
La période la plus intéressante pour nous de l’histoire d’Israël est celle qui va de l’insurrection nationale de l’an 167 avant notre ère à la destruction du temple par Titus, l’an 70 après Jésus-Christ. L’histoire religieuse d’aujourd’hui s’applique avec une ardeur croissante à l’étude des origines du christianisme ; mais le christianisme naissant a pour berceau et pour cadre le judaïsme politico-religieux de cette même période, et il faut absolument bien connaître cette phase du judaïsme pour se faire une juste idée de l’œuvre personnelle de Jésus. Cette époque se partage naturellement entre les deux dynasties des Asmonéens et des Hérodes, et cette division sera aussi la nôtre. Toutefois, avant de passer de la première à la seconde, il conviendra de nous arrêter sur les tendances religieuses nées avec les Asmonéens, et dont l’action, se prononçant sous les Hérodes avec toujours plus d’intensité, explique la catastrophe par laquelle se termine cette dramatique histoire. C’est un sujet d’une richesse extrême, et nous devrons éliminer de notre champ d’examen tout ce qui ne se rapporte pas au peuple juif de Judée proprement dit. Du reste, en vue de l’intérêt spécial des origines du christianisme, il est inutile de quitter la terre sainte. Rien ne prouve mieux que les ouvrages des savants juifs combien peu les influences étrangères eurent d’action sur la marche des idées religieuses au sein du peuple juif de Palestine. Le judaïsme alexandrin lui-même, si important à connaître pour l’histoire de la théologie chrétienne ultérieure, n’a rien à faire avec la prédication première de l’Évangile.