Un khédive en exil. 1879-1895
La postérité veut faire du khédive Ismaïl un gaspilleur sans cervelle et sans probité qui aurait ruiné son pays en vaines dépenses. Mais il donne à l'Égypte une administration moderne, des institutions parlementaires, fonde des milliers d'écoles, fait construire des ponts, des canaux, des chemins de fer, des télégraphes, des ports, des phares, introduit des cultures nouvelles, redessine les villes du Caire et d'Alexandrie pour en faire des villes modernes. Et durant ses années d'exil, de son départ d'Egypte jusqu'à sa mort, il développe une activité considérable et demeure en Europe un personnage de premier plan.