UN GARÇON COMME UNE ÎLE

Comme les îlots qui constituent l’archipel d’une vie, les chapitres dessinent à la première personne le portrait d’un homme en quête perpétuelle du sublime. L’effervescence d’un café parisien, les couloirs froids d’une clinique psychiatrique, la beauté d’une nuit partagée avec une femme : Pierre Mermaz consigne scrupuleusement dans ses carnets tous ses fragments de vie. De Paris à sa banlieue, en passant par la Floride, nous assistons aux tribulations d’un dramaturge tourmenté, à ses gloires et défaites amoureuses, à ses échanges avec son père, personnage politique français. Dans cette histoire à la croisée des genres littéraires, les échanges épistolaires laissent place aux transcriptions téléphoniques, les notes griffonnées accompagnent des photos de famille, les citations de grands poètes côtoient les projets d’artistes de scène. Le récit d’un garçon devenu homme, de ses premiers souvenirs d’enfance à la fin précipitée de sa vie. Samia (ou le théâtre interrompu), pièce coécrite avec Marie Cosnay, complète le roman en se focalisant sur une rencontre qui bouleversa Pierre Mermaz. Le dernier acte prend la forme d’un éloge funèbre, d’une ultime occasion pour Marie Cosnay de rendre hommage à son ami.