LA LECON DE POESIE (extrait) fatigués de vivre mais comme Nazim Hikmet qui dit qu’à soixante-dix ans tu planteras des oliviers non pas pour qu’ils restent à tes enfants mais parce que tu ne croiras pas à la mort Tout en la redoutant à qui s’adresse-t-il sinon à lui-même parce que la vie pèse plus lourd dans la balance mais en attendant comme on dit reste à vivre et à finir par mourir et que laisser à ses enfants...