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Nos ancêtres les Alamans et leurs lois coutumières

wittmann bernard
Publication date 22/08/2025
EAN: 9782367471129
Availability Available from publisher
Parce qu’ils ont triomphé des Romains, dont la France se veut l’héritière culturelle, et fait de l’Alsace un pays germanique, nos ancêtres Alamans sont les mal-aimés de l’historiographie française, même moderne. Il est vrai qu’ils n’avaient pas d’écr... See full description
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Common books attribute
PublisherYORAN EMBANNER
Page Count240
Languagefr
Authorwittmann bernard
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date22/08/2025
Weight420 g
Dimensions (thickness x width x height)2.50 x 17.00 x 24.00 cm
Parce qu’ils ont triomphé des Romains, dont la France se veut l’héritière culturelle, et fait de l’Alsace un pays germanique, nos ancêtres Alamans sont les mal-aimés de l’historiographie française, même moderne. Il est vrai qu’ils n’avaient pas d’écriture pour se raconter et que les récits que leur consacrent leurs ennemis romains sont rares et partiaux. En Alsace, où la germanophobie n’est jamais loin, l’épopée alémanique, disruptive par rapport au roman national français, est reléguée au rang de non-sujet.Cependant, les recherches historiques et archéologiques menées en Suisse et en Allemagne permettent de se faire une idée plus juste des mœurs et du mode d’organisation des Alamans. Par chance, nous disposons aussi de deux codes juridiques des VIIe et VIIIe siècles, le Pactus et la Lex Alamannorum, le premier ayant sans doute vu le jour en Alsace.Élaborés avec l’assentiment du peuple alaman, ces textes apportent des pièces manquantes au puzzle de son histoire et permettent de mieux cerner ses usages et ses institutions. Loin des préjugés de primitivité que leur accolent les études historiques françaises, les lois coutumières des Alamans nous apprennent qu’ils avaient déjà finement codifié le droit pour apaiser la violence et organiser le vivre-ensemble. Les femmes bénéficiaient d’un respect particulier : leur vie était estimée au double de celle d’un homme.