Descartes a écrit que la lecture de tous les bons livres est comme une conversation avec les plus honnêtes gens des siè¬cles passés. En relisant Pierre Leroux, nous ne faisons que perpétuer ce que lui-même a fait toute sa vie : relire les livres des anciens, avec un état d’esprit particulier : comprendre certes, mais avoir un œil critique autant que rechercher la bonne pensée et se l’approprier. Lire avec les yeux d’aujourd’hui, avec le bénéfice d’avoir vu comment l’ouvrage a résisté à l’histoire, à l’évolution des mœurs, des politiques, des idées .En parcourant cet ouvrage intitulé « Du bonheur », nous avons l’impression de partager avec un ami érudit, poète et imaginatif les connaissances et réflexions de plus de cinquante philo¬sophes autour des questions concernant la définition du bon¬heur, son lien avec l’intelligence, les doctrines de Platon, l’Épi¬curisme, le Stoïcisme ; les impacts du Christianisme, de Saint-Augustin.