Le souffle coupé, au rythme d’un phrasé enfoui dans les replis de la mémoire ancestrale, Navia Magloire tente, à travers ces fragments de texte, de reconstituer un Corps singulier et pluriel, masculin et féminin — un Corps interrogateur qui, depuis la cale et les habitations coloniales, depuis les usines et les cuisines occidentales, depuis l’intimité violée d’un peuple encore debout, n’a pas dit son dernier mot.— Daniel Derivois