- " Allez !, Oncle Paul, Tantine Habiba, faites-le !, faites la paix, ramenez Tonton Ahidjo au pays ! Pour votre neveu qui trépigne d'envie de vous voir réunis dans la paix et la cordialité par respect de la mémoire de Oncle Ahidjo, de vous entendre vous rappeler allégrement des souvenirs du bon vieux temps, de vous voir, les yeux pétillants de joie, vous dissiper de rires ensemble, d'entendre vos voix résonner dans une même pièce, de vous écouter, émoustillé, plaisanter : - " Vous avez vieilli mon cher Paul ", que vous diriez Tante Habiba ; et Tonton Paul de répliquer affablement : - " Votre foulard vous va encore si bien ma chère et inspire la beauté de vos jeunes jours, une beauté sereine et récalcitrante malgré le poids des âges à présent, je l'admets.
