(Récit d’exil)
J’avais élu domicile sous une bâche poreuse aux cotés de réfugiés africains. Températures négatives déchirant les chairs, fumée de brasiers imbibant les parois nasales, peaux transpercées par la rudesse des courants d’airs. Des enfants amaigris couraient dans les allées, les mères se débattaient contre cette déshumanisation. Tout sacrifier pour son enfant. Accepter mes privations à en crever.