L’enseignement des sciences et la pratique scientifique peuvent nous donner l’illusion qu’il y a une rationalité scientifique, universelle et intemporelle ; une rationalité qui exclut toute idée d’alliance de la science et de la théologie.Nous verrons dans ce livre que, lorsqu’aux XVIIe et XVIIIe siècles la science classique fut élaborée, la théologie était au cœur de la pensée de la plupart des savants qui contribuèrent à son édification.SOMMAIREPréambule. Théologie naturelle, théologie révélée et religion naturelleIntroduction. Le legs de la RenaissanceI.Le rôle de la théologie naturelle dans la naissance de la science classiquePréambule. Empirisme et mécanisme - 1. Galilée, une nouvelle ère en sciences - 2. Enfin Descartes vint ! - 3. Gassendi ou l’atomisme chrétien - 4. Penser la philosophie naturelle au temps de Descartes et de GassendiII.Vers d’autres horizons : de l’aube des Lumières aux Lumières5. Newton ou Leibniz, dépasser le mécanisme – 6. De l’empirisme de Locke au sensualisme de Condillac – 7. Du spectacle de la nature et des théologies naturellesIII.L’intrusion de la science classique dans la théologie révélée8. L’intervention de la science dans les débats théologiques – 9. Le récit de la création et l’histoire naturelleIV.La science classique et la théologie révélée, l’histoire d’un divorce10. Lorsque la science conduit au matérialisme – 11. En science, Dieu est-il une hypothèse inutile ? – 12. La fin d’un siècle ou l’obscurcissement des Lumières