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Alexandre 1er de Yougoslavie - L'unification inachevée

Queney Remy
Publication date 02/04/2026
EAN: 9782262105471
Availability Not yet published: 02/04/2026
La première biographie d'Alexandre Ier de Yougoslavie depuis... 1936 ! N'être connu que pour avoir été assassiné : telle est, en France, la triste postérité d'Alexandre Ier de Yougoslavie. En effet, les principales ... See full description
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PublisherPERRIN
Page Count-
Languagefr
AuthorQueney Remy
FormatBook
Product typeBook
Publication date02/04/2026
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Dimensions (thickness x width x height)-
La première biographie d'Alexandre Ier de Yougoslavie depuis... 1936 ! N'être connu que pour avoir été assassiné : telle est, en France, la triste postérité d'Alexandre Ier de Yougoslavie. En effet, les principales biographies du roi publiées en France le furent dans les années 1930, au cours des mois qui suivirent son assassinat à Marseille. Depuis lors, son souvenir n'est plus guère évoqué sur le territoire français. Alexandre Ier de Yougoslavie, né en 1888 au Monténégro, est membre de la dynastie serbe des Karageorges. En 1914, il devient régent du royaume de Serbie quelques jours seulement avant que n'éclate la Première Guerre mondiale et que la violence ne déferle sur l'ensemble de l'Europe. Tout au long de son règne (1921-1934), Alexandre, soutenu par la France, est animé par une profonde volonté d'unification : il joue un rôle crucial dans la création du Royaume des Serbes, Croates et Slovènes, qui devient en 1929 le Royaume de Yougoslavie. Mais, pour étouffer les tensions croato-serbes internes qu'il sent sourdre et afin de parvenir à forger une identité nationale yougoslave, il instaure une politique autoritaire. Les failles se creusent, la colère gronde et déchire le Royaume, menant ce roi énigmatique, au tombeau : le 9 octobre 1934, Alexandre Ier est assassiné à Marseille par des nationalistes croates et macédoniens. Qui était donc vraiment cette figure mystérieuse, qui a laissé dans son sillage un souvenir doux-amer ? C'est ce manque dans la mémoire collective que Rémy Queney, qui servit de nombreuses années comme diplomate en Europe centrale et dans les Balkans, entend combler.