Treatment in progress...
Close notification

Our telephone...

is currently not working. We're doing all we can to get the problem solved as soon as possible. 
In the meantime, please use e-mail to contact us.

Display notification

Petite psychanalyse de l'argent

Avrane Patrick
Publication date 11/03/2015
EAN: 9782130621416
Availability No availability information
La monnaie qui circule à l'occasion d'une analyse éclaire sur ce que nous faisons de l'argent et ce qu'il fait de nous (prologue). Tancrède (ch. 1) découvre que celui-ci provoque jalousie ou envie, comme dans L'Argent de Zola. Mais c'est la monnaie q... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherPUF
Page Count244
Languagefr
AuthorAvrane Patrick
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date11/03/2015
Weight248 g
Dimensions (thickness x width x height)1.40 x 13.20 x 19.60 cm
La monnaie qui circule à l'occasion d'une analyse éclaire sur ce que nous faisons de l'argent et ce qu'il fait de nous (prologue). Tancrède (ch. 1) découvre que celui-ci provoque jalousie ou envie, comme dans L'Argent de Zola. Mais c'est la monnaie qui s'échange ; elle est symbolique, sa valeur repose sur la confiance, à la différence du troc. Notre rapport à l'argent exprime ainsi notre rapport aux autres. Les harpagons (ch. 2) se défient d'autrui, tel Ugolin soumis à l'avarice de son père ou les enfants de L'Avare, pièce écrite à partir de La Marmite de Plaute. Harpagon est une figure de financier, quand l'avare de Plaute idolâtre l'or. Les flambeurs (ch. 3), Vivien ou Casanova, redoutent le prix de l'argent : ce qui coûte à le gagner. Pour eux, l'argent, pris dans le fantasme d'une satisfaction sans effort, est comme le lait donné par un sein inépuisable. Nous le lisons dans Le Joueur de Dostoïevski et Vingt-quatre heures de la vie d'une femme de Zweig. La petite Elvire craint l'avidité (ch. 4), sa mère celle des financiers. Avec les « monnaies locales » celle-ci s'en croit préservée, comme s'en protègent le Petit Poucet et le Marchand de Venise. Les prodigues (ch. 5) traitent l'argent à la façon d'un objet transitionnel. Nous les découvrons amants de coeur de la Dame aux camélias et de Manon Lescaut. Être fortuné, cela s'apprend (ch. 6), découvrent Aricie et les gagnants du Loto. L'héroïne de L'Ivresse de la métamorphose de Zweig butte sur ce savoir : il s'agit de mépriser l'argent, telle la reine dans le Cycle Médicis de Rubens. L'argent du psychanalyste (ch. 7) n'est pas celui du Docteur Knock, ni le cadeau anal freudien. Il rémunère un praticien, et permet de comprendre comment la monnaie dans ses multiples formes colore la relation de chacun au monde.