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Correspondance générale

Chateaubriand François-René de, Riberette Pierre
Publication date 24/11/1983
EAN: 9782070260614
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De Berlin, où, au début de l'année 1821, il a été relégué dans une sorte d'exil doré, avec le titre de ministre de France auprès du roi dePrusse, Chateaubriand multiplie avertissements et mises en garde, tant à l'adresse de ses amis politiques que du... See full description
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Common books attribute
PublisherGALLIMARD
Page Count432
Languagefr
AuthorChateaubriand François-René de, Riberette Pierre
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date24/11/1983
Weight450 g
Dimensions (thickness x width x height)2.50 x 14.00 x 22.50 cm
1?? janvier 1821 - 30 mars 1822
De Berlin, où, au début de l'année 1821, il a été relégué dans une sorte d'exil doré, avec le titre de ministre de France auprès du roi dePrusse, Chateaubriand multiplie avertissements et mises en garde, tant à l'adresse de ses amis politiques que du gouvernement lui-même. Il se permet d'envoyer des conseils à son ministre, le baron Pasquier, qui note avec irritation : "C'est Gros-Jean qui remontre à son curé." Au bout de trois mois, pensant avoir assimilé toutes les finesses de la diplomatie, Chateaubriand se fait mettre en congé. À Paris, il tombe en pleine crise ministérielle, démissionne par solidarité avec les ministres ultraroyalistes Villèle et Corbière. Ses lettres à Mme de Duras font revivre cette crise politique, son dépit de ne pas être du nouveau cabinet, sa joie d'être nommé à l'ambassade de Londres. Les lettres à Mme Récamier font cruellement défaut, car Juliette les a fait disparaître. Les seconds rôles féminins sont tenus par les habituelles correspondantes : Mme de Custine, Mme de Pisieux, Mme d'Orglandes, Mme de Montcalm... Nouvelles venues : une princesse de sang presque royal, la duchesse de Cumberland, et encore la mystérieuse inconnue à laquelle Chateaubriand écrivait, le 16 août 1821 : "J'ai attendu ; vous ne me donnez pas signe de vie. Est-ce fini entre nous ? Je ne puis le croire."