Le plus simple des êtres vivants, une méduse par exemple, est essentiellement complexe : beaucoup plus qu’un cristal de quartz, beaucoup moins qu’in primate poète. C’est que l’échelle de la complexité est continue, et ses nuances infinies.L’ « âme » de la méduse symbolise l’essence de sa complexité, dont nous cherchons une connaissance synthétique et compacte.Pour comprendre le complexe et d’abord le décrire, deux thèmes s’imposent d’emblée : la nature du changement temporel, et la relation entre les touts et leurs parties. La première pose la question de la stabilité et de l’évolution, la seconde celle de la structure et de la fonction. Ce sont les deux pistes qu’explore cet ouvrage. Mais viser la connaissance de la complexité, c’est du même coup assumer la complexité de la connaissance, que nous l’exprimions dans une théorie scientifique, une œuvre d’art ou un texte sacré.C’est pourquoi la réflexion ici passe de la vulgarisation à la philosophie, de la simulation à l’esthétique, et de la communication à la politique.Voici un essai vif et alerte sur la complexité, traitée du point de vue des avancées scientifiques les plus récentes et replacée dans le contexte de la pensée et de la culture de notre temps.
