Cette fois-ci Garounda n'avait pas été sage, il avait été lâche. Il se haïssait. Cette douleur menaçait de changer quelque chose en lui.En voyant son air révolté, quand il arriva aux chariots, Dolik cru qu'il était arrivé un malheur.- Que s'est-il passé?- Rien, grogna le grand guerrier recouvert de sang vert. Bêtise et boucherie... quoi de plus ordinaire... Ce qui me rend malade c'est que j'ai dû faire le boulot moi-même, sinon ils se seraient tous fait bouffer... Guildor à besoin de ses affaires, ils sont tous amochés.Le vieux sage comprit que ce n'était pas le moment d'être plus curieux. Ils prirent chacun la bride d'un poney des chariots.En passant devant les restes, déjà assaillis par quelques mouches, du déjeuner de Garounda, Dolik se risqua à poser une question.- Tu as pris un coup?- Non.- Ça n'a pas l'air d'aller.- J'ai décapité un inconnu à la hache parce qu'il n'était pas disposé à se laisser ludiquement trucider! éclata Garounda, comment veux-tu que ça aille?