Juif hongrois, Joseph Kosma, à l’instar de Brecht, Weil et Eisler, doit fuir Berlin en 1933. À la Belle étoile (1935) marque ses débuts parisiens : rencontre avec Prévert, luttes politiques, musique de films, chansons. Cet album prend aussi le parti de faire découvrir des œuvres méconnues, souvent inédites au disque, pour chœur, piano, et voix, écrites au fil des rencontres, en particulier avec les résistants Madeleine Riffaud et Henri Bassis, et en fidélité à un idéal révolutionnaire (Si nous mourrons, écrite sur la lettre d’Ethel Rosenberg à ses deux fils).